vendredi 20 mars 2009

Espoir et perte de celui-ci

A cette date je reprends espoir car le fait de prévoir une dédicace au sein de ma société. Sans que cela soit fait, le fait d'en parler dans le cadre du Comité d'entreprise a relancé les discussions sur le sujet et étendu le nombre de personnes qui en parlent. Je vais également relancer d'autres voies comme le journal "Courrier Cadres" que je trouve complet et dans lequel j'estime pouvoir trouver une place pour un article sur mon livre.

Mon organisation du moment, tant au niveau du travail que côté personnel fonctionne bien avec l'adage suivant : "Vie bien rangée, sérénité" : On doit pour ranger sa tête ranger également son environnement.
J'aime cette image de la vie qui est comme un puzzle dont on nous donne les pièces au fur et à mesure. Les quantités fournies sont irrégulières mais l'important et de ne pas mettre ces pièces en vrac dans un coin et de prendre le soin de ranger au fur et à mesure, tant que faire ce peut.

C'est cette prise de recul qui me permet de reprendre également le clavier pour taper ces quelques lignes. Et après avoir parlé de l'espoir, c'est du désespoir dont je voudrais parler. C'est un sentiment que j'ai l'habitude de respecter mais celui dont je vais parler m'inspire le dégoût. C'est le désespoir des mauvais parieurs du monde économique. Je m'explique :

Pour relever les défis du "toujours plus", dont je parle dans mon livre, les gens ont dû faire des paris de plus en plus fous. La croissance observée en était la preuve mais a trouvé ces limites dans l'incertitude des positionnements dans le temps et la quantité des retours sur investissements.

Le fait d'en prendre conscience a amené les plus clairvoyants à calmer le jeu. L'effet boule de neige de cette prise de conscience est la crise qu'on observe aujourd'hui avec toutes ces entreprises qui remettent un peu de raison dans la société mais avec la maladresse d'un débutant et les excès associés : Licenciement à outrance et traque des coûts à tout va.

Les plans de relance vont certes amortir le choc mais cela est voué à l'échec si on n'admet pas la principale conclusion à retenir : Il faut arrêter les abus excessifs qu'ils soient d'ordre économique (rémunérations excessives, paradis fiscaux) ou écologique (consommation à outrance, non respect de l'environnement).

A bons entendeurs, merci!