mardi 8 septembre 2009

Le retour après s'être ressourcé

C’est à la fois la paresse et le plaisir de me ressourcer avec ma famille qui est cause de cet écart entre la date de cet article et le précédent. Ma situation professionnelle m’a autorisé une longue période pendant laquelle j’ai profité de ma famille et de mes proches. Maintenant, c’est en trépignant que j’attends la reprise d’une activité forte…
Si un fait a marqué mes vacances et mérite d’être sujet de cet article, c’est le constat évident, en observant le monde qui nous entoure, d’un non respect de l’être humain en tant que personne.

Côté vie au quotidien, le mode de gestion des administrations, les activités des personnes, les jeux qu’on observe entre enfants sont autant d’exemples. C’est celui qui râle qui est entendu, les gens s’agressent rapidement avant de prendre le temps de se comprendre, les jeunes se jugent par leur tenues vestimentaires ou le niveau high-tech du portable qu’ils ont.
Le dernier exemple en date qui offusque les gens est ce jeu de rôle dans lequel on est un clochard du nom de « Clodogame ». C’est pour beaucoup une atteinte au respect mais c’est pour moi la cerise sur le gâteau d’une quantité de conneries (jeux, téléréalité, presse people, luxe, superflu,… ) qu’on nous met à disposition pour dénigrer le genre humain et nous éloigner chaque jour un peu plus de la frugalité et la simplicité vers laquelle on doit retourner.
Comme j’aime le faire, je mets cela en parallèle avec les modes de management en entreprise qui, trop souvent, poussent les gens avec des phrases du type : « Dans ce type d’organisation tu seras responsable de ton projet, à toi de saisir dans l’organisation les personnes dont tu as besoin ». En raisonnant ainsi, on segmente les organisations pour multiplier les centres de profit mais l’effet négatif est une mise en compétitions des personnes.

Je m’explique : Pour être entendu, il faut crier le plus fort. Les valeurs que sont le respect de chacun, la liberté et égalité ne sont plus mises en avant. C’est pourtant elles qui sont supposées nous maintenir vers un équilibre via un universalisme. A l’inverse, ce dérèglement entraîne une course à l’individualisme qui vient renforcer le manque de solidarité déjà flagrant de nos jours et accentuer les phénomènes de violence, solution parmi d’autres pour être respecté.
Les rapports humains doivent se rester à échelle de l’homme. Communiquer en conservant les valeurs qui évitent les rapports de forces et empêcheront les laissés pour compte de se réfugier dans des guerres de gang ou autres querelles où seule l’appartenance à un groupe donne un sens alors qu’on appartient déjà tous à ….l’espèce humaine.
Sans prise de conscience de ce phénomène, on va oublier de prendre le temps de vivre et d’y prendre du plaisir. C’est comme cela qu’on va oublier d’aimer, de le dire à ceux qu’on aime et prendre le temps de, simplement, passer des bons moments avec notre entourage…