lundi 31 mai 2010

Le retour..mais rien ne change

Bonjour, après plusieurs mois de silence, je reviens avec un petit écrit sur la nécessaire prise en compte du rapport d'échelle dans tout système. Comme à mon habitude, je vais parler d'un sujet de société et faire la comparaison avec le milieu industriel. Je continue dans la lignée de mon premier livre "Voyage au fond de l'esprit". Cela à la double action de tenir ma cervelle en éveil et de capitaliser pour le deuxième livre...

J'ai je l'avoue un peu de mal avec mes études, et donc mon stage en ce moment à bio Mérieux, mon livre et ma petite famille qui fait son chemin et avec laquelle je prends un plaisir incroyable! Revenons à plus sérieux...trop peut être :

Le sujet, donc, La mondialisation, encore mais sous un angle différent. Par une approche holistique, on ne peut l'imaginer qu'avec une maîtrise au niveau local. La mondialisation ne fonctionne que si on garde la maîtrise au niveau local. Le mot "glocal" retrouve son sens et, si on l'ajoute à l'approche économique des transports, devrait garder une mesure acceptable.

Ces derniers postulats ne sont pas respectés et c'est directement en passant à l'approche industrielle que je vais illustrer l'illogisme. Une personne qui manage une organisation se trouve en permanence confronter à la gestion de conflit entre 2 entités que les intérêts opposent. Si la distance hiérarchique est trop grande, sa capacité à avoir une vision assez précise est impossible. On ouvre alors la porte à celui qui sera le plus persuasif...même si il est malhonnête et malsain. On rejoint donc la nécessité de garder un contrôle à échelle humaine. La délégation et le contrôle qui, même si l'entreprise est importante, l'amène à se constituer d'une multitude de petites entités.

La seule arme qui vient rompre ces vérités, c'est la technique utilisée par certains groupe qui, multidisciplinaires, peuvent se permettre de faire des offres globales sur un marché. En le faisant, ils arrivent à gagner par effet de volume là ou les concurrents luttent dans chacune des disciplines. "To big to fail" mais surtout dure de se battre avec un tel non-respect des règles.

C'est pourtant une réalité avec laquelle il nous faut vivre...la meilleure solution restant d'avertir et de se protéger en vivant nous aussi à notre échelle, celle de l'homme et pas celle de la technologie pour le peuple. La technologie oui, mais pour des choses utiles, pas pour la consommation à outrance.

Avec le temps...

Ma première cession d'examen est passée en décembre et les épreuves de janvier également. Le livre 2 avance, difficilement vu la charge de travail. J'ai eu les résultats de l'écrit...pour l'instant OK. Beaucoup de boulot pour absorber les connaissances demandées puisque je réalise en même temps que le master "Management des Industries pharmaceutiques et Technologies Médicales" un Diplôme universitaire scientifique de connaissances médicales et pharmaceutiques.

Une façon différente de faire fonctionner sa cervelle par rapport à l'activité professionnelle mais  avec un bienfait indéniable pour moi, tant au niveau des connaissances, de l'ouverture d'esprit et de l'expérience humaine.

En terme de sujet, je vais partir sur une réflexion d'ordre générale : Quand on est enfant, on s'intéresse à tout, on joue avec des jeux, on s'émerveille. Bref, on vit! Plus on vieillit, plus on perd cet état d'esprit, plus on est blasé. Quand ce sentiment disparaît complètement, on meurt! On doit donc avoir une explication à cela. Je pense que la première, et la plus simple, réside dans l'intérêt facile qu'on a pour les choses puisque enfant, tout est découverte, donc on se construit des projets avec son environnement sans problème.

Plus on va vieillir, plus on doit, comme je le propose dans le livre, avoir des projets court, moyen et long terme pour jalonner sa vie. C'est une condition sine qua non pour maintenir des perspectives qui nous font avancer et ne pas vivre uniquement au quotidien.

Pour être motivé dans le monde professionnel, ou pour motiver un membre de l'équipe, il faut lui offrir le même type de schéma de projet court, moyen et long terme mais avec une échelle un peu décalée :
. En court terme, ce sont les actions au day to day qui seront les jalons
. En moyen terme, ce sont les échéances d'un projet en cours qui peuvent varier entre 6 mois et 2 ans
. En long terme, et c'est là que se lève la problématique, c'est la contribution personnel de l'employé dans la politique d'entreprise et son impact sur celle-ci. Et c'est là que la politique générale se doit d'être dynamique. On doit avoir un esprit de corps dans la société et une démarche qui a un sens pour tous. Hors, dans certains cas, on oriente plus la performance sur la base d'une émulation compétition qui amène plus à un égoïsme qu'à une construction d'esprit d'équipe pour l'accomplissement en commun d'une mission...

lundi 30 novembre 2009

Image entreprise et Salarié

J’ai lu le rapport demandé par Altédia et disponible sur le site de TNS SOFRES (http://www.tns-sofres.com/points-de-vue/6EC44FC8817543B388B4DC79D771BCCB.aspx)


C’est très intéressant et en parfaite relation avec mon livre. Je vais donc tenter un rapprochement sur le sujet et reprends de mon côté les 3 points que j'estime essentiels :

a) Le salarié souffre d’un manque de positionnement dans l’organigramme de l’entreprise :
. La reconnaissance est envisageable dans le cadre d’un travail suivi et analysé en commun avec la hiérarchie. Ce n’est plus souvent le cas,

. On doit trouver son rôle et l’inclure dans une chaîne logique et non interrompue. Le fonctionnement « services centres de profit » enlève cette notion de réel travail en équipe,

. L’autonomie est une preuve de reconnaissance et d’aptitude, elle est envisagée de manière trop partielle dans certains cas et les managers intermédiaires n’ont pas suffisamment de pouvoir de décision,

b) Les valeurs de l’entreprise s’effacent au détriment de la rentabilité court terme :

. Pas en accord avec l’échelle humaine long terme,

. Disparition de la notion de solidarité qui ne peut et ne doit pas se dissocier du mot entreprise,

. L’écoute de chacun est de plus en plus substituée, comme dans la vie de tous les jours, à la loi du plus fort (je veux dire celui qui crie le plus fort, qui râle le plus),

c) Les salaires et primes ne sont pas à l’échelle humaine :

. Cela décrédibilise les gros salaires qui passent pour des abusifs en quête de « toujours plus »,

. Cela généralise leur image négative alors que des salaires importants sont tout de même justifiés, mais pas dans les excès actuels,

. L’absence de possibilité de comparaison enter un salaire excessif et la réalité d’un cadre/employé renforce le creux entre ces 2 mondes qui est de plus en plus marqué,

Enfin, le stress est différent, il est généré par une pression par l’enjeu qui génère un stress négatif. On a oublié la pression par le jeu qui génère un trac positif. J’aimerai prolonger ce débat, sans polémique et avec objectivité…
Je vais donc continuer mes démarches et, en parallèle ,continuer à tenter avec mes contacts avec France Inter et l’équipe d’Isabelle Giordano.